Les Nîmois ont clairement placé en tête de ce 1er tour la liste conduite par Jean-Paul FOURNIER qui distance nettement Alain CLARY en 2ème position avec 18 points de moins. Et ce malgré une campagne particulièrement calomnieuse tentant de faire oublier aux Nîmois le bon bilan de l'équipe sortante et la dynamique d'efficacité avec laquelle notre ville a renoué depuis 2001.

J'ai été évidemment particulièrement attentive au résultat de la liste conduite par Philippe BERTA : pas loin de 9% c'est un score respectable, j'ai fait le même en juin 2007 pour le Mouvement Démocrate aussi, et dans un tout autre contexte national.

Pour ces élections municipales cependant, j'avais choisi la reconduction de l'alliance - qui nous avait été collectivement proposée avant le 1er tour - avec l'équipe menée par Jean-Paul FOURNIER. Je regrette profondément le choix de mon parti d'en être absent mais au sein de cette équipe je continuerai à porter les valeurs qui nous sont communes, et à travailler, j'en suis certaine, avec la même liberté. 

J'appelle les électeurs du MODEM à se déterminer avec raison ce Dimanche 16 mars car il s'agit avant tout de se rassembler autour d'un projet pour Nîmes et d'une équipe capable de le mener.

Nous voyons aujourd'hui se mettre en place une très classique alliance Communiste/Socialiste pour le 2ème tour qui ne surprendra personne et qui ne peut convaincre ceux qui gardent en mémoire le dernier mandat CLARY caractérisé par une totale absence de réalisations.

Pour Nîmes faîtes le choix au contraire du dynamisme économique, d'une gestion locale rigoureuse et efficace, capable d'assurer la réalisation des équipements nécessaires au mieux-vivre de tous. Faites le choix d'une ville rayonnante et attractive qui confortera la confiance des entreprises dont nous avons tant besoin pour faire progresser l'emploi.

Merci de votre confiance.
Claude DE GIRARDI

Dans moins de 3 jours, les Nîmois auront fait savoir quelle équipe ils placent en tête dans cette élection municipale. On pourra mesurer ainsi la force de conviction de chaque projet et le degré de confiance accordé aux femmes et aux hommes de chaque liste.
 
Notre projet est bien accueilli par les Nîmois. Il conjugue l'ambition pour notre ville avec la poursuite des équipements et aménagements pour la mettre en valeur et lui permettre de continuer à se développer, et le respect de son âme de Rome française et de son art de vivre au Sud.
Réaliste et chiffré, il propose 40 à 50 millions d'€uros d'investissement par an sans augmentation de fiscalité et au contraire en poursuivant la réduction de la dette. La culture et l'environnement y ont toute leur place, de même que les préoccupations des familles et la prise en compte de tous les quartiers.

Quant à l'équipe conduite par Jean-Paul Fournier avec la liste « Nîmes en tête » elle représente une belle diversité d'expériences, de compétences et de talents. Renouvelée de moitié, elle rassemble 26 élus sortants sur 55 colistiers. Des élus qui ont fait leurs preuves pendant les 7 années écoulées et qui partagent la fierté d'un bilan dont les Nîmois nous donnent acte tous les jours : oui, nous avons tenu la plupart de nos engagements de 2001 pour « Faire revivre Nîmes ».

Et parmi les 44 premiers colistiers, 20 nouveaux venus, d'horizons et d'expériences très diversifiés aussi, jeunes ou moins jeunes, chefs d'entreprise ou salariés, retraités du public ou du privé, professions libérales ou commerciales, étudiant et enseignants ... Nîmois de longue date et pour quelques uns plus nouvellement arrivés. Bref la garantie d'une excellente représentativité de la diversité nîmoise, l'efficacité et le dynamisme d'une équipe qui partage la même passion pour Nîmes et qui convaincra j'en suis sûre, une majorité de nos concitoyens.

La démocratie nous donne rendez-vous Dimanche ...

Claude DE GIRARDI

Voici quelques lignes de mon courrier à François BAYROU demandant ma mise en congé avant toute menace d'exclusion.
«  Ne pouvant aller plus loin, avec la liste "Etre ensemble" à Nîmes, je la quitte.
Et je serai sur celle du Maire sortant, sortante moi-même de cette majorité, avec laquelle il m'eût paru éminemment salutaire que notre Mouvement ne rompe pas le dialogue, pour construire. 
 
J'ai oeuvré pour cela en toute transparence et dans un but collectif, supportant pendant de longues semaines à cause de mes préférences "culturelles", ou de mon réalisme politique,  suspicions, attaques de basse politique, mise à l'écart, désinvestiture ....
 
.... A Nîmes ce matin , les sondages donnaient  l'ancien Maire communiste 2ème avec 18%  derrière le Maire sortant 43% : cela donne à comprendre où nous allons en l'insultant tous les jours ...  Très peu pour moi !!
 
Et cela donne à comprendre aussi que la critique outrancière et systématique par la liste MODEM (7%)  du mandat qui s'achève, outre qu'elle éclabousse largement 3 d'entre nous, n'est en rien partagée par les Nîmois : cherchez l'erreur ! »

Et quelques extraits de mon courrier aux militants « Pourquoi je ne serai pas avec vous »
« Depuis quelques mois beaucoup de choses ont bougé au sein de notre mouvement : arrivées de nouveaux, départs d'anciens, présidence par intérim, congrès disparition-création, annonce d'une liste, élections au conseil national, investitures données et reprises.... 
 ...Que dire de cette suspicion vis-à-vis des élus encore en place dans la majorité municipale ?
Craignait-on qu'ils aient une vision plus réaliste de la politique locale ? qu'ils soient moins sévères avec un bilan qu'ils partagent ?
...Sommes-nous encore un parti démocrate ou devenus le parti de rassemblement des "réboussiés" et le catalyseur de toutes les oppositions. Soyons sérieux et imaginons un peu ce que cela donnerait si nous avions, par miracle, à gérer cette ville.
Une campagne ne se mène pas contre un homme mais pour un projet.
Elue..., j'ai pu ..travailler en toute liberté en restant ce que je suis, pour ma ville ....
 
La tonalité très "anti-Fournier" de cette campagne, je ne m'y retrouve pas.
D'abord il m'est par nature difficile d'adhérer à la critique lourde, personnalisée et systématique.
Ensuite la revanche ne peut être pour moi le moteur de l'action politique.
Enfin tout cela donne à comprendre qu'alliance ou soutien ne pourraient aller au 2ème tour que dans un sens : il n'y aura pas de choix "sur le projet", c'est un véritable cul-de-sac. 

N'ayant pas l'habitude de faire les choses à moitié, encore moins contre mon gré, je ne serai donc pas dans cette équipe pour cette campagne....»